La taurine pour diminuer les effets indésirables chez les enfants épileptiques

Publié le par Elodie

Une crise d’épilepsie veut dire que pendant un cours instant 1 à 2 minutes (parfois quelques secondes), un bref dérangement d’ordre électrique survient au niveau du cerveau comme un orage dans la nature. En dehors de ce moment, le cerveau travaille normalement. L’épilepsie touche 1% de la population mondiale, la seule molécule vraiment efficace chez les enfants est le vigabatrin commercialisé par Sanofi-Aventis sous le nom Sabril®. Le problème est que ce médicament entraîne énormément d’effets secondaires notamment au niveau de le vue, en effet dans 10 à 40% des cas on observe une diminution du champ de vision chez l’enfant de moins de 2 ans.

Les scientifiques de l'Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale (Inserm) ont cherché à éviter cette dégradation des photorécepteurs - cellules nerveuses de la rétine qui captent la lumière.

Grâce à différents tests menée sur des rats, les scientifiques ont réussi à prouver que le vigabatrin entraîne une forte diminution du taux de taurine dans le plasma. Cette baisse importante est responsable de la dégénérescence des photorécepteurs et donc de la toxicité rétinienne chez les animaux exposés à la lumière. La taurine est un acide aminé largement présent dans la bile de taureau et plus largement chez de nombreux animaux.

En s’exposant le moins possible à la lumière et avec un régime adapté, riche en taurine (viande et poisson), les malades pourraient réduire les effets indésirables. Cependant, l’avis d’un médecin est plus que nécessaire pour déterminer l’apport idéal en taurine car une récente polémique sur la commercialisation de la boisson énergisante Red Bull® rappelle les dangers de cette substance qui selon certaines études pourrait entraîner des effets neurocomportementaux néfastes.


Sources : Inserm, communiqué du 16 février 2009

Publié dans Divers

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<br /> Une étude menée en laboratoire chez des enfants de 3 à 5 ans montre que lattitude de leur mère nest pas sans conséquences. Si la maman réagit en donnant à manger à son enfant dès quil manifeste la<br /> moindre anxiété, il prendra vite lhabitude de grignoter des biscuits ou du chocolat en labsence de toute sensation de faim. Cest ainsi quun comportement de surconsommation alimentaire peut<br /> sinstaller durablement chez les enfants dont les mères utilisent la nourriture pour "gérer" les émotions de leur progéniture..<br /> http://tn-technologie.com<br /> <br /> <br />
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